Nos expertises

A LA RENCONTRE DE PERRINE, PSYCHOLOGUE

Depuis combien de temps travailles-tu chez nous ? Quel a été ton parcours ?
Je travaille à l’Apei de l’arrondissement de Béthune depuis mai 2012, d’abord au SESSAD puis à l’ESAT.  J’avais aussi effectué un stage pendant mes études à l’IME de Beuvry. En 2008,  j’ai participé à « l’atelier mixte » au théâtre municipal de Bruay. C’était un atelier de théâtre amateur avec à la fois des comédiens valides et des comédiens en situation de handicap, qui résidaient au Foyer Norguet ou au Foyer Saint François d’Assisse. C’est par ce biais que j’ai commencé à tisser des liens avec l’association.

Tu y exerces quel métier ? Auprès de quel public travailles-tu ?
J’y suis psychologue. Actuellement je travaille auprès d’adultes âgés de 20 à 60 ans avec une déficience intellectuelle et/ou un trouble psychique. Ils ont une RQTH et sont orientés par la MDPH dans un établissement médico-social de type ESAT. Les profils des ouvriers de l’ESAT sont très diversifiés en âge et en profils intellectuels.

En quoi consiste ton métier ?
J’ai plusieurs missions : la 1ère est d’évaluer les forces et faiblesses des ouvriers. Je contribue également au développement de leur potentiel avec les moniteurs et toute l’équipe éducative. Le collectif est très important.
J’ai une mission plus globale d’accompagnement à la qualité de vie au travail auprès des ouvriers. C’est important de bien se sentir dans sa tête pour bien se sentir au travail, et vice versa. Je veille, avec mes collègues, à ce que l’ouvrier soit épanoui dans sa sphère personnelle également en prenant en compte ses difficultés et ses ressources.

Tu as mené quelles études ?
Je suis diplômée d’un Master 2 de psychologie du développement.

De quoi es-tu particulièrement fière ?
Lorsque l’ouvrier est content de venir, qu’il se sent bien et dans l’idéal quand il n’a plus besoin de nous !

Qu’est-ce qui vous procure de la satisfaction ?
J’occupe ce poste depuis plus de 10 ans ; le recul me permet de voir l’évolution de la personne. Actuellement, nous développons en équipe les mises à dispositions, les DuoDay et quand l’ouvrier arrive à aller travailler sur l’extérieur, qu’il se sent prêt, c’est une fierté, on se dit que l’inclusion est réussie.

Est-ce que tu accueilles des stagiaires pour faire découvrir ton métier ?
J’accueille volontiers des stagiaires pour découvrir le métier dans le secteur médico-social. Pour faire un stage à l’ESAT en tant que psychologue, il est préférable d’avoir déjà débuté sa licence.

Quelles qualités faut-il avoir pour exercer ce métier ?
Savoir s’adapter, ne pas avoir peur du changement, surtout depuis la loi de transformation des ESAT. Et aimer faire ça bien sûr !!

UNE REELLE EXPERTISE METIER

Nous vous présentons Stéphanie qui travaille au sein de notre Pôle enfance.

Stéphanie, depuis combien de temps travailles-tu chez nous ?
J’ai rejoint l’association, d’abord en stage, en 2006, puis en CDD avant d’obtenir un CDI en 2009.

Tu y exerces quel métier et auprès de quel public travailles-tu ? ?
Je suis maintenant cheffe de service éducatif.
J’accompagne des enfants et adolescents âgés de 3 à 20 ans et depuis 2009 uniquement touchés par un TSA.
Mon rôle est de guider les équipes pour accompagner au mieux les jeunes. Je suis garante de la bonne mise en place du projet individualisé de chaque enfant.
Aussi, je veille à développer la collaboration parents professionnels autour du projet de l’enfant et soutiens les professionnels dans leur pratique.
Membre de l’équipe de direction, je me dois aussi de faire valoir les intérêts du service.

)Tu as mené quelles études ?
Après l’obtention de mon BAC littéraire, je suis partie à l’université en formation de psychologie puis me suis redirigée vers un diplôme de monitrice éducatrice.

Quel a été ton parcours dans l’association ?
Au fil de mon expérience, j’ai cherché à évoluer et décidé de passer une VAE (validation des acquis de l’expérience) d’éducateur spécialisée puis un diplôme CAFERUIS.

De quoi es tu la plus fière ?
De l’offre proposée aujourd’hui pour l’accompagnement des jeunes TSA.
En 2009, nous avions un agrément de 12 places et maintenant 24 avec 2 groupes distincts : les plus jeunes et les ados.
L’offre s’est bien déployée puisque nous avons créé également l’UEMA (unité d’enseignement maternelle autiste.
Nous disposons d’une très bonne expertise dans ce type d’accompagnement TSA (trouble du spectre autistique).
Nous avons aussi une dynamique de travail transdisciplinaire qui permet à chacun d’avoir un booster d’expérience.

Qu’est ce qui te procure de la satisfaction dans ton travail ?
En premier : la dynamique collective, le challenge commun : j’aime travailler en équipe, chacun est tourné vers le même objectif. C’est très motivant !
Il y a aussi les petites victoires du quotidien : les fameuses premières fois ! Quand on nous apprend qu’une petite fille accompagnée, est en train d’acquérir la propreté.
Et puis il y a le fait de voir nos collaborateurs évoluer dans leur pratique ou dans leurs fonctions.

Est-ce que tu accueilles des stagiaires pour faire découvrir ton métier ? Des alternants ?
Oui, bien sûr, je suis prête à accueillir des stagiaires, par exemple en ce moment je suis tutrice d’une stagiaire en Caferuis.

Quelles qualités faut-il avoir pour exercer ce métier ?
Le souci de l’autre au sens large, c’est-à-dire celui de l’enfant, de sa famille et du collaborateur. Mais aussi la persévérance : « il faut essayer d’avancer, même si il n’existe pas LA SOLUTION pour le jeune mais au moins aller de l’avant ».

TOUTE UNE CARRIERE A L’APIC !

Nous vous présentons Josette qui travaille dans notre Entreprise Adaptée : l’APIC.

Josette, depuis combien de temps travaillez-vous chez nous ?
J’ai été embauchée en 1989 à la création de l’APIC, il y a maintenant 36 ans !

Vous exercez quel métier ?
Je suis couturière. J’ai été formée en interne auprès de certaines de mes collègues de l’APIC. Je fais de la couture depuis 6 ans.

En quoi consiste votre activité ?
Actuellement ma mission consiste à réparer de grands sacs en tissu destinés à contenir des colis Mondial Relay. J’utilise pour cela une machine à coudre.
Lorsque je reçois les sacs, je regarde, pour chacun d’eux, les réparations à y apporter : les fermetures éclair à changer, un anneau d’attache à remplacer ou encore ajouter des renforts de tissu avec des bandes thermocollantes.
Il y a quelques temps, nous avons, avec mes collègues couturières, dû réaliser des masques en tissu pendant la période du Covid.

Quelles qualités faut-il avoir pour exercer ce métier selon vous ?
La patience, c’est très important ! Ensuite je suis minutieuse, j’aime bien le travail bien fait, je suis très consciencieuse.

Quelle a été votre parcours dans l’entreprise adaptée ?
J’ai commencé dans l’atelier métallurgie : j’étais ouvrière de production et je réalisais du perçage, du taraudage et du fraisage pendant 5 à 6 ans. Je manipulais des grandes machines avec des ventouses pour soulever des tôles avant de les couper pour faire des cornières. Ensuite, j’ai changé de service et j’ai été agent d’entretien. Je préfère la couture !